Actuel directeur de l’USI, l’ailier droit Pascal Léandri (ici quand il était coach) fait partie du cercle très fermé des joueurs à avoir dépassé les 1000 buts au cours de leur carrière en Rouge et Noir. Il occupe la 4e place de ce classement des tireurs d’élite val-de-marnais.
La marque est impressionnante et peu de joueurs du championnat de France peuvent se targuer d’avoir dépassé les 1000 buts au cours de leur carrière. De surcroit dans la même maison. À Ivry, ils sont 4. Et le premier qui ouvre la marche est donc Pascal Léandri, l’ailier gaucher, au palmarès ventru (Coupe de France 1996 ; Championnat de France 1997 ; championnat de France 2007 comme adjoint) qui officia du début des années 90 au milieu des années 2000 avant de devenir entraineur puis directeur du club. Sur le parquet, c’est donc un total de 1060 réalisations qu’il a comptabilisé. À raison de 850 unités en championnat, 97 en Coupes d’Europe, 91 en Coupe de France et 22 en Coupe de la Ligue.
« C’est une réelle fierté de faire partie de l’histoire de ce club » glisse-t-il au moment d’évoquer ses années de joueur. « En sachant que celui qui est devant moi n’est pas si loin (1177 buts), j’aurais peut-être poussé un peu plus encore (rires) ! Plus sérieusement, je me dis que c’est pas mal d’avoir réussi à me hisser jusque-là même si quand on joue, on n’est pas obsédé par le fait d’être dans ce type de classement. Je pense que la fidélité au projet ivryen a beaucoup pesé dans ce total : Je me suis toujours épanoui ici, y compris après ma période de joueur. Et quand je vois l’ensemble des joueurs qui sont devant et juste derrière moi, je me dis que je suis vraiment bien accompagné. Surtout pour un ailier ! Ce que je trouve important avec ce genre de classement, c’est qu’il démontre toute la part historique qu’il faut transmettre. A Ivry, c’est quelque chose de primordial. Ce que j’ai aimé comme joueur et buteur, cela aura été de progresser au contact des autres. Aller apprendre de nouveaux trucs auprès des joueurs comme Jan Paulsen, Irfan Smajilagic, travailler avec les gardiens, comme FX Chapon, pour réussir de nouvelles choses en match comme sur les penalties. J’ai aimé marquer des buts difficiles, dans des angles fermés mais aussi des trucs comme un shoot dont je me souviens parfaitement pleine lucarne depuis les 9m face à Chambéry sur un match important. J’avais eu l’impression d’avoir un bras surpuissant (rires). Je me rappelle aussi d’une belle feuille morte face à Bruno Martini aussi, plein de choses. Toujours avec l’envie d’être au service de l’équipe, avec l’ambition de participer au jeu et au combat collectif. »